Vaem Harön [Administrateur]

Identité

Nom : Harön
Prénom : Vaem
Surnom : Vava

Age : 15 ans à son entrée dans Thao, il va à présent sur ses 17 ans.
Sexe : Masculin
Orientation sexuelle : Bisexuel.

Problème : Instabilité émotionnelle, névrose traduite par la violence.
Pouvoir : Télékinésie
Manifestation du pouvoir : Vaem est capable de déplacer des objets de tous les jours par la force de son esprit et ce quasiment tout le temps.
Dans des accès de peur ou de colère, il est capable de déplacer des objets bien plus lourds. Dans ces cas là, commodes et autres étagères de livres ne lui résistent plus.

Apparence

Taille : Un petit mètre 70

Poids : 65 kg à son arrivée à Thao, 55 actuellement.

Couleur des yeux : Verts

Couleur des cheveux : Châtain clair

Signes particuliers :
- Une longue cicatrice faite par un tesson de bouteille lors de sa première année à l'insititut rajoute une ligne à sa paume gauche.
- Seule son oreille droite est percée.
- Il possède un collier dont il ne se sépare jamais, une simple chaîne d'argent avec une minuscule clef du même métal en pendentif.

Description détaillée :
De corpullence et de carrure acceptable avant son entrée à l'institut, Vaem est à présent quelqu'un de svelte, à la limite de la maigreur, tout en os et en muscle, sans que cela ne l'enlaidisse plus que ça. Au contraire plutôt agréable à regarder sans pour autant appartenir à la catégorie des "canons" (dont sont membres une bonne partie des pensionnaires) il possède un charme certain et une beauté souterraine d'autant plus marquante qu'elle est totallement ignorée, et renforcée par la brillance et l'aspect farouche de son regard défiant quiconque d'oser même penser à l'approcher.
Elancé donc, de par son manque de poids, il bouge de manière inconstante, parfois gracieuse, parfois sacadée, ce qui fait souvent bouger la masse de cheveux châtain qui encadre son visage, tombant de manière anarchique sur sa nuque et son front, balayant régulièrement ce qui frappe le plus dans sa figure : deux yeux verts brûlants, légèrement dissimulés par la courbure de paupières finement bridés.
Pas très difficile dans le choix de ses vêtements, il porte principalement des chemises et des jeans, les échangeant parfois pour un pantalon et un col roulé noir quand il décide de faire une sortie nocturne.

Psychique

Qualités :
Les qualités de Vaem sont du genre à être bien cachées...
Ne supportant pas le contact ou la présence des gens, qu'il concidère la plupart du temps comme menteurs et indigne de confiance, trop promptes à la trahison, il à cependant tendance à apporter son aide à quiconque est en difficulté, sans jamais rien demander en échange, et sous couvert de nombreuses râleries. Sa loyauté est indéfectible dès le moment que vous arrivez à gagner sa confiance et ne le trahissez pas, et son caractère à l'origine tranquille le pousse à s'adoucir en présence d'une personne malheureuse. C'est quelqu'un pétrit de bonnes intentions et de bonne volonté, mais qui ne sait absolument pas comment faire pour exprimer tout ça sans se mettre en ce qu'il concidère être comme une position de faiblesse.

Défauts :
Il ne fait confiance à personne, ne crois pas aux promesses, s'emporte facillement, ne sait pas exprimer ses sentiments, opte plus souvent pour la violence que pour la parole, ne parle jamais de ce qui ne vas pas, ne supporte pas et ne pardonne pas la trahison, est trop fier, trop indépendant, à une certaine tendance à mordre et griffer, à être insuportable et surtout injurieux envers les nouvelles personnes qu'il rencontre et est totallement associal... ça fait beaucoup de défauts en vérité, n'est ce pas ? Et encore, ça, c'est sans vous faire le détail...

Aime :
Les Hauteurs.
Vaem adore les hauteurs. Murs, encadrement de fenêtre, toits, arbres, tant que ses pieds ne touchent pas le sol et qui ressent le frisson du danger qui le frôle, il est heureux. Il aime aussi se battre, ressentir l'éléctricité de l'incertitude et de la douleur qui remonte le long de ses nerfs, et prendre des risques inconcidérés. En parallèle, il apprécie aussi beaucoup de pouvoir s'installer dans un coin tranquille avec un bon livre et de la musique appaisante, regarder les étoiles, dormir dehors, partager quelque chose qui lui tient à coeur avec quelqu'un d'autre, se lancer des défis et jouer les noctambules solitaires.

Aime pas :
La liste des choses qu'il n'aime pas est assez courte en vérité : en toute première place il y a le lait, ensuite les gens en général, le mensonge et la trahison en particulier, et puis viennent les contraintes et les ordres. Pour finir, il hait au plus au poing se retrouver en position de faiblesse, sans aucun contrôle sur la situation, et être tripotté ou touché par une personne envers laquelle il n'a aucun sentiments.

Description détaillée :
Le caractère du jeune homme est du genre complexe...
Subtile équilibre entre un être trop fragile qui à dû apprendre à se protéger et une personnalité violente ne sachant s'exprimer que pas les coups (ou pas la musique, mais cela est un exercice hautement difficile pour lui), il est particulièrement instable : il ne sait pas gérer ses émotions.
Un compliment pourra déclancher un rougissement embarassé et un silence comme une explosion de rage, une insulte une indifférence hautaine comme un déchainement de violence. Des crises de colère sans raison spécifique le poussent parfois à tout briser sur son passage, les objets comme les gens, sans distinction d'affection, tout comme des crises de regrets peuvent le rendre silencieux pendant plusieurs jours.
En général plutôt taciturne, il parle peut et ne fait confiance à pratiquement personne, si ce n'est à ceux qui ont fait leurs "preuves" auprès de lui durant son internement à Thao, et peux passer de longs moments seuls, sous ou dans un arbre, sur les toits, sur un rebords de fenêtre, sourd et aveugle au monde qui l'entour. Il est aussi du genre à se braquer pour un rien et à décocher régulièrement des regards assassins qui font briller ses yeux d'une manière si particulière que certains sont prêt à tout pour l'irriter, juste histoire de capter ce regard.

Histoire

La nuit, l'automne, l'attente...
Le goût de feuille morte sur les lèvres, le crépuscule qui incendie le paysage, la sensation d'être hors du temps...
Le bruit du silence...
Et dans la douceur du soir le cri d'un nourisson qui vient de naître.
Vaem. 2 kilos 6. 53 centimètres. Une grande soeur de 6 ans, et deux frères de 8 et 10 ans. Une famille aimante. Un environnement saint. Une mère au foyet et un père chercheur...
Quelqu'un de normal dans un univers normal.
Ou presque.

Les changements tiennent à si peux de choses...

Les premières années de sa vie furent paisible, partagées entre crèche, maison, et plus tard maternelle et nounou. D'une nature tranquille et réservée, il ne posait que peut de problèmes, voir aucun, si ce n'était des petites crises d'humeur de temps à autres, comme le font tous les enfants, prémices sous-jacents de ce qui serait plus tard une névrose...
Le premier changement se produisit après le déménagement de la famille dans une autre ville. Pour la première fois de sa vie, l'enfant fut en contact avec la violence. Verballe d'abord, et puis physique. Pas toujours pour de bonnes raisons. Ni forcément sans réel motif. A dix ans, son corps était plus marqué de bleus que celui de la plupart des enfants battus par leurs parents.
Mais ces derniers n'avaient jamais levés la main sur lui...

Son caractère changea lentement, passant de paisible à renfermé, de timide à sauvage, modelant lentement le garçon vers la solitude. Si cela ne se voyait pas à la maison (il était rapidement devenu autonome pour ne pas inquiéter ses parents qui auraient forcément vu ses bleus en l'habillant ou le lavant), l'école, elle, ne comptait pas laisser passer ce genre d'incartades très longtemps. Il fut renvoyé pour la première fois dès sa première année de collège. Et dû changer d'établissement l'année suivante. La mort de son père n'arragea pas les choses, ni son état d'esprit, et en troisième, il faisait régulièrement le mur, trainant dans les rues jusqu'à point d'heure, n'adressant plus la parole à ses parents, fréquentant les mauvaises personnes, se trouvant toujours aux mauvais endroits au movais moment, passant son temps à exprimer sa violence, et en seconde...
En seconde il tua un adolescent.

Oh, bien sûr, ce fut un homicide involontaire... une sombre histoire de légitime défence, d'attaque et de passage à tabac qui avait mal tourné. Et en effet, lorsque la police avait retrouvé l'adolescent aux yeux verts, il était en aussi mauvais état que sa victime... voir dans un état plus déplorable encore.
Il passa en jugement, à la grande détresse de sa famille, et un psychatre diagnostiqua enfin sa névrose. C'était bénin, disait-il, mais cela lui donnait des circonstances atténuantes en plus : la bande rivale qui l'avait passé à tabac savait pertinement qu'il était sujet à des crises de violence incontrolables, elle l'avait poussé à bout à desseins, et cela s'était soldé par un acte irrémédiable. Lui, il s'en foutait, avec l'indiférence glacée qui le caractérisait la plupart du temps quand il était en présence des siens.
A la surprise de tout le monde, son grand frère insista cependant qu'il soit enfermé. En temps "qu'homme de la famille" depuis la mort de leur père, et dépositaire des droits de ce dernier par une procédure un peu tordue qu'il avait établit avec leur mère, sa décision fit force de loi, et il se débarassa de ce gênant petit frère en l'envoyant dans un établissement qui faisait le mixe entre la maison de redressement et l'hopital psychatrique.
Thao.
La Maison Thao.

Vaem y fut conduit en voiture de police et livré à lui-même dans cette maison étrange coupée de tout, entourée de miradors comme l'aurait été une prison ou encore un camp de concentration.
Il n'avait que 15 ans...

La première année ressembla de très près à ce que doit être l'enfer...
A peine quelques jours après son entrée dans l'établissement, il fut emmené de force dans une salle froide où on l'attacha sur une table pour lui faire toutes sortes de prélèvements. Deux mois plus tard, il subissait sa première expérience qui manqua de le rendre fou de douleur. Elle lui valut deux semaines d'allitement à l'infirmerie et les soins constant d'un jeune interne nomé Lionis pour s'en sortir. Peut de temps après, il rencontrait son nouveau colocataire et en tombait amoureux, pour finallement se faire abuser par lui et abandonner dans Thao. Il était partit... il lui avait tout prit. Sa fierté, sa force, ses espoirs... Et s'était échappé sans demander son reste.
L'une des rares évasions réussit de toute l'histoire de Thao d'ailleurs...
Brisé mentalement, blessé aussi bien physiquement que psychiquement (c'est de cette époque que date la cicatrice dans sa main gauche), il se referma un peu plus sur lui-même, faisant à cette époque connaissance avec Mitsuo et Shuya, mais aussi avec Haruka (qu'il n'apprécie pas vraiment). Les expériences se succédèrent, toutes plus douloureuses et perturbantes les unes que les autres.
Et puis un jour...
Un jour on vint le chercher tôt le matin.
On l'entraîna de force dans les salles d'expériences.
Là, il y vit Lionis. Et incapable de comprendre, il se retrouva bientôt attaché sur une table, des tubes s'enfonçant dans son corps, pompant son sang pour soi-disant le "purifier"...
Une dialyse.
On lui faisait une dialyse.
Sans anesthésie.
Et on mélangeait son sang à sérum Ezleur.

Lorsqu'il perdit connaissance, il n'avait pas encore conscience que sa vie allait réellement changer pour de bon...