Identité
Nom : Heltens
Prénom : Evan
Surnom : Evy, Ev
Age : 18 ans
Sexe : masculin
Orientation sexuelle : bi
Problème : Evy est pris de crises hallucinatoires qui peuvent être très violentes
Pouvoir : pas encore
Manifestation du pouvoir : pas encore non plus ^^
Apparence
Taille : 1.77 m
Poids : 57 kg
Couleur des yeux : noisettes qui deviennent noirs quand il est en pleine crise
Couleur des cheveux : brun
Signes particuliers : Son style
Description détaillée : Fils de médecins spécialisés, Evan a toujours fait parti de cette catégorie d’enfants qui avaient tous ce qu’ils voulaient quand il le voulait. Si le jeune homme a une couleur d’yeux et de cheveux assez commune, brune, il n’en reste pas moins qu’il est loin d’être un jeune homme avec un physique ordinaire. Sa présence très fréquente à l’extérieur avec ses amis a doucement halée sa peau, lui donnant une couleur caramel très clair que même les nombreux séjours à l’hôpital n’ont pas réussit à lui retirer. Mais la prise régulière de drogue a rendu son corps maigre, squelettique, et même s’il a réussit a reprendre un peu de poids, il est toujours quelqu’un de très mince, ce qui, avec les traits fins de son visage, accentue ce sentiment d’avoir en face de soit une personne androgyne. Profitant de l’argent de ses parents, Evan est un jeune homme qui s’habille bien toujours classe, pantalon en toile noir ou blanc, chemise de cette couleur symbole de pureté, un style un peu début du siècle parfois, tout ce qu’il porte lui va très bien, lui donnant un petit air précieux et doux qui cache toujours un petit sourire malicieux
Psychique
Qualités :
Ses qualités ? Evan connaît la valeur d’une vie humain, il a beaucoup de respect pour les autres, et si son amitié n’est pas très simple a acquérir, il est quelqu’un sur qui on peut compter dans tous les cas. Joyeux la plupart du temps, il attire la sympathie autour de lui, et renvoi l’image d’un bon vivant, agréable dont le passe temps favoris est de rire. Il est aussi quelqu’un de franc qui, bien que poli, n’a pas sa langue dans sa bouche.
Défauts :
Evan est un jeune homme, qui en raison de son passé à peur de s’attacher, c’est également quelqu’un de très naïf, trop naïf d’ailleurs, il croit souvent ce qu’on lui dit sans remettre en question, il pense ne pas avoir besoin de ça. Bien que tenant beaucoup à sa vie, il sait aussi qu’il a failli la perdre de nombreuses fois, et il n’est pas rare qu’il fasse des choses dangereuses, sous prétexte que la vie est trop courte pour se priver de sensations.
Aime :
Il aime la musique, les jeux vidéos, le sport, ses amis, enfin tout ce qu’un jeune homme de 18 ans aime en général. Pourtant, il a certaines petites passions qui semblent étranges à ses amis. Par exemple, il est fasciné par les serpents, non pas les vipères, couleuvres, et tous ces animaux plus ou moins communs, non, par les petits serpents, les plus meurtriers, il est impressionné par leurs capacités à tirer la vie d’un être hors de lui en quelques secondes à peine. Et puis les hôpitaux. Il y est habitué depuis qu’il est tout petit, pour lui, il s’agit presque d’une seconde maison. L’odeur de désinfectant que tout le monde trouve horrible, est pour lui synonyme inconscient de soulagement, une odeur qu’il connaît, qui le rassure.
Aime pas :
Evan est claustrophobe. Il ne supporte pas les endroits clos, quand ceux-ci n’ont pas au moins un filet d’air frais qui les traverse. Et aussi étrange que cela puisse être, il a une peur panique de l’eau, l’impression de ne plus rien contrôler lui fait perdre ses moyens, et il a trop peur de se noyer. Et puis il n’aime pas ses hallucinations, normal me direz vous. D’un point de vue plus humain, il ne supporte pas les gens qui ne sont pas respectueux, qui sont racistes ou homophobes, ou encore les gens pompeux qui croient avoir tout vu et tout entendu.
Description détaillée :
Psychiquement parlant (ça ce dit ? o__O), Evan est un jeune homme assez complexe, ouvert en apparence, il cherche toujours à sonder les gens. Il est très observateur et vit en quelque sorte dans une bulle coupée du monde. S’il semble calme, c’est surtout un jeune homme complexé par sa maladie et qui est toujours sur la défensive. Il est très rare qu’il s’énerve, car il a un très grand contrôle de lui, et dans ce cas là, il a tendance à sortir les quatre vérités, quitte à en être blessant, à la personne responsable de son état. Sinon avec les autres, il est souriant, aimable, agréable, attentionné, le genre parfait. Le seul point noir au tableau, sa maladie, ses hallucinations qui font peur aux autres, qui le rende paranoïaque, qui le pousse à ne pas créer de liens trop forts, à ne pas s’attacher à des gens qui finiront par ne plus vouloir l’approcher, qui le pousse à ne plus vouloir souffrir. Pourtant, il reste ouvert au monde et extraverti, sa bonne humeur courante étant contagieuse.
Histoire
Evan est né dans ce beau pays qu’est la France il y a déjà quelques années de cela. A cette époque, tout allait bien, le monde était beau, il était le plus beau cadeau que ses parents avaient reçu le 25 décembre. Et pourtant, comme toutes les personnes nées à des dates fatidiques, son bonheur et celui de ses parents fut de courte durée.
Ces derniers étaient tous les deux de grands médecins, chacun réputé dans une discipline précise.
Mais c’est grâce à cela que le petit Evan pu être sauvé.
En effet, alors que l’enfant venait de fêter de peu son 7ème anniversaire, une nuit, il fut pris d’une douleur immense, encore pire que tout ce qu’il avait pu vivre, pire que quand il s’était cassé la jambe en jouant avec Erwan quand il avait 4 ans, pire que quand il avait été se faire faire trois points de sutures sur le front à cause d’une chute douloureuse deux ans plus tard.
Sans même en prendre conscience, un cri était sorti de sa bouche, aigu, continu… effroyable.
Alertés immédiatement, ses parents l’avaient trouvé prostré dans un coin de la pièce, roulé en boule, et la bouche grande ouverte.
Après trois jours d’analyses en continues dans un hôpital prestigieux, il fut diagnostiqué que le petit Evan Heltens était, malheureusement, atteint d’une tumeur au cerveau.
Ses parents, complètement paniqués, firent appel à tous les plus grands neurologues, chirurgiens, … possibles.
Ais il fut rapidement révélé que l’enfant était trop jeune pour supporter une opération telle que l’ouverture de sa boite crânienne. Mais comme il souffrait le martyre, les anti- inflammatoires firent leurs entrées dans sa vie, puis, à cause de l’accoutumance, suivirent les médecines plus fortes, tel que la morphine.
La tumeur était suivit de très près, et le développement de l’enfant aussi. Mais malgré tout, plus il grandissait et plus il devenait « drogué » par ses médicaments. Sa vie était arbitrée entre la prise de comprimés et les rendez- vous hebdomadaire chez son médecin. Triste vie pour un enfant me direz vous. Pourtant, Evan avait appris à vivre avec, et pour lui, sa vie était encore plus précieuse que pour celle de ses petits camarades. A l’âge où mourir semble impossible, Evan avait conscience de ce danger.
Puis les années passèrent.
Ses parents étaient de plus en plus vifs, de moins en moins patients, de plus en plus inquiets sans jamais le montrer. Chaque jour qui passait raccourcissait de quelques années la vie d’Evan. A ses 15 ans, il fût dit qu’il n’atteindrait pas sa majorité.
Cette « nouvelle » convainquit ses parents et les médecins : ils n’avaient plus le temps. S’ils ne l’opéraient pas, alors le jeune garçon n’avait aucune chance de survivre.
Le 7 Janvier qui suivit son 17ème anniversaire, Evy rouvrait les yeux après de trop nombreuses heures dans un coma superficiel, apercevant les larmes de sa mère, et son père prendre sa main. Après plus de dix ans de malheur, la famille Heltens allait enfin pour être heureuse.
C’est effectivement ce qui se passa les premiers temps… Mais rapidement, on se rendit compte que dix ans à prendre des médicaments forts n’avaient pas été bénéfiques pour la santé du jeune garçon. Au tout début de sa convalescence, il fallu le « sevrer » de ses drogues.
Ce furent les mois les plus dures de sa vie, il passait ses journées enfermées, malades, à en devenir fou.
Puis comme tout, cela finit par se calmer. Et à ce moment là, on s’aperçu des dégâts que la maladie et les médicaments avaient irrémédiablement causés à son cerveau.
En plein milieu de l’été, un jour comme les autres depuis sa renaissance, un jour que le jeune homme avait passé avec ses amis, un jour où il avait commencé sa soirée sur son ordinateur, un jour où son père était monté et avait frappé à sa chambre pour l’appeler à diner, un jour où n’entendant pas son père à cause de la musique, ce dernier était rentré dans la pièce, posant la main sur son épaule. Tout jusque là n’avait rien d’anormal, sauf que quand il se retourna, Evan ne vit pas son père, mais une créature immonde, sanglante, et prête à tuer, à le tuer. Il se dégagea rapidement après avoir poussé un long cri, rappelant douloureusement à son père celui qu’il avait entendu dix années auparavant.
Puis tout changea, la créature disparu, plus rien n’été dans sa chambre. Persuadé d’avoir simplement fait un mauvais rêve éveillé, Evan se releva, pour aller prévenir ses parents que son cri n’était qu’une erreur, mais à chaque pas qu’il faisait, les murs semblaient se rapprocher de lui, l’enfermant dans une pièce qui se resserrait autour de son corps, puis sur son cœur. Il ressenti une douleur très forte dans son crâne, et tout devint noir.
A l’hôpital, on distingua quelque chose qui n’étonna personne : dommages irréversibles qui avaient finis par déclencher des crises d’hallucinations. Verdict : il n’y avait rien à faire contre ça, avec les techniques actuelles, on ne pouvait pas soigner.
Ces genres de crises devinrent plus ou moins le quotidien du jeune homme, rendant sa vie impossible.
C’est à ce moment là que ses parents entendirent parler d’un nouvel établissement, qui, malgré le peu d’informations qu’ils avaient, faisait des miracles dans les cas psychologiques désespéré, une pension, la maison Thao… Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’ils allaient envoyer leur unique fils en pâture aux… Et pour Evan la vie recommençait une nouvelle fois …
