Identité
Nom : Zeo
Prénom : Fhaade
Surnom : X
Age : 15 ans
Sexe : Masculin
Orientation sexuelle : Homosexuel
Problème : Totalement soumis à ses émotions, ses ressentiments. Il ne sait absolument pas les gérer et devient très extrémistes dans ses actes. Ajoutez à cela un état physique lamentable: allergique à la moitié de ce qui l'entoure au quotidient. A cause de ces deux problèmes, un troisième s'ajoute (jamais deux sans trois): il est très souvent complètement shooté aux médicaments.
Pouvoir : X
Manifestation du pouvoir : X
Apparence
Taille : ~ 1m68
Poids : ~ 55 kgs
Couleur des yeux : Mauve
Couleur des cheveux : Blanche à mauve
Signes particuliers : Surdoué voire génie dans tout ce qui est technologie, informatique, physique, chimie et biologie.
Description détaillée : Habillé décontracte mais à la dur sur les bords. Il se dit que les gens jugeant surtout par l'apparence, plus il fera peur au premier abord, et moins on lui cherchera de noises.
Grosses bottes de cuires, longues et lourdes boucles d'oreilles qui tintent au moindre mouvement de sa tête. Cuir ou jean moulant, chemise en vrac et échancrée jouant sur la provocation.
Ses yeux mauves, il les doit à 15 années de traitements médicamenteux. Ses cheveux s'en sont eux, décolorés. Pour la peine et par soucis d'affinité avec ses prunelles, il les teint parfois en mauve, d'autres en noir.
Il possède un tout petit dragon ailé de plumes représentant les éléments de la glace et du métal tatoué à la base de son sexe.
Psychique
Qualités : Il casse volontier la gueule aux abrutis. Il supporte très bien l'alcool et la drogue et n'est pas du tout dépendant de la cigarette. Il est fidèle et digne d'une confiance aveugle (lorsqu'il est un ami bien entendu). Il comprend mieux que quiconque les sentiments et les relations humaines et est de ce fait très compréhensif et facilement à l'écoute. Bien que la grande majorité du temps ça le fasse monumentalement chier.
Défauts : Très instable quand il ne prend pas certains de ces médicaments. En gros c'est son problème mental qui est une vraie plaie puisque le moindre débordement d'émotion provoque des tempêtes. Et quand ce n'est pas ça ce sont ses allergies qui lui pourrissent la vie. Et comme il aime partager il ne se gêne pas alors pour pourrir aussi la vie des autres. Mais il est tout aussi difficile de le supporter quand il suit correctement ses traitements puisqu'il ressemble alors à une serpillère usée doublée d'un légume enrobé de limace.
Rajout de dernière minute: il râle trop souvent et à la moindre contrariété.
Et en plus il n'a pas conscience de ces défauts, ou bien n'aime pas qu'on les lui fasse remarquer.
Aime : L'eau. Il boit... Il boit... Il boit... Parodoxalement il n'aime guère se baigner. Mais il adore boire de l'eau. On en vient à se demander comment il en arriver pour supporter si bien l'alcool... A part cela il adore les ordinateurs, les machines, toutes les petites bê-bêtes avec des fils, des puces, des connexions, des résistances... Il adore bidouiller, trafiquer, expérimenter, pirater, inventer, programmer, pianoter à 200 à l'heure sur son clavier. Le pixel et l'électronique. La mécanique. Voila ce qu'il aime. Que cela soit de chair et de sang ou bien de circuit et de vis.
Accessoirement et en seconde position loin derrière cela, il aime beaucoup rire et passer de bons moments avec un ou deux amis (pas plus sinon ça l'enerve).
Aime pas : Qu'on vienne l'énerver. Il compte déjà pas mal sur son apparence pour repousser les idiots. Les crétins il leur casse la gueule au bout de la deuxième réplique échangée. Après les gros emmerdeurs... Il n'aime pas. Mais vraiment pas. Et il sera toujours à les surveiller du coin de l'oeil. Or pour lui tout ce qui extérieur à lui est source d'emmerdement. Les gens. Les objets. Cette répulsion est une sorte de réaction en réponse à ses innombrables allergies qui l'inssuportent plus que tout.
Description détaillée : Purée deux descriptions détaillées ! C'est abusé ! Je ne dévoilerai pas plus que nécessaire Fhaade avant de le jouer ! C'est de l'abus de pouvoir de MJ !!!Ok.. Ok...
Il est complètement grillé de la cervelle. Trop d'écran ? Il a un peu trop tendance en tout cas à vivre dans ses rêves et les mondes virtuels qu'il affectionne. Il faut dire que son existence n'est pas des plus agréable. Mais à cause de cela il prend la vie et ses dangers trop à la légère. Il se prend facilement au jeu d'être le héro d'un jour et d'aider autour les personnes, ou bien d'être super-gentil. Un autre jour il s'amusera à jouer un grand-méchant-rebel. Mais quelque soit l'esprit qu'il adopte, c'est toujours avec légèreté. Il a un sale caractère et rejette beaucoup sur les autres ses souffrances mais a tellement besoin de leurs présence qu'il ira rarement jusqu'au bout de ses délires.
Du fait du milieu de vie de son enfance il est assez familier et ose très facilement aller vers les autres. Il cache cependant une certaine réserve lorsque l'on s'intéresse trop à lui.
Histoire
C'est l'histoire d'un enfant qui n'aurait pas dû naître. Ou alors à un autre moment, à un autre endroit... Entouré d'autres personnes.
C'est mon histoire.
Je suis né un Dimanche 17 Novembre. Je n'étais pas désiré. Enfin... par mon père seulement. Ou alors c'est qu'il ne se sentait pas prêt. Je ne sais pas. Ma mère elle, m'aima de tout son coeur. Elle n'aurait peut-être pas dû. Je me dit souvent qu'elle m'a tellement aimé dès mes premières années de vie, qu'elle n'eut plus ensuite assez d'amour pour moi et que ce fut pour cela qu'elle m'abandonna à mon sort.
Dès ma naissance donc, les emmerdes commençaient. En effet si mon père se serait volontier débarrassé de moi, il ne comptait pas délaisser ma mère. Et il ne vit dans l'adorable bébé que j'étais un rempart entre elle et lui. Surtout que son attention était toute tournée vers moi. Car deuxième malchance, on s'épperçut vite que j'avais un problème. Un gros problème: allergique à tout et n'importe quoi.
Une seule solution: la bulle.
Une bulle. Dans une grande pièce aseptisée, pasterisé, désinfectée, tout ce que vous voulez... et puis des couloirs. Des couloirs, des couloirs, et encore des couloirs. Tous inspectés trois fois par jour. Lavés, récurés, asseptisés... Tout ce qui venait de l'extérieur était soigneusement examiné, décortiqué, passé au peigne fin avant de m'être apporté. Imaginez un peu à Noël des grands types ouvrant sous vos yeux vos propre cadeaux. Et vous, le nez collé à la vitre qui vous sépare du monde...
Ce ne fut seulement lorsuqe je fut assez âgé pour supporter les traitements que je pu sortir de ma bulle et déambuler un peu partout. Enfin, seulemnt dans l'étage du centre hospitalier qui m'était réservé. Ma mère n'évait jamais rien négligé. Sauf peut-être ses visites de plus en plus espacée. Mon père... je n'en garde que des souvenirs flous. Une silhouette qui me toise et une voix grave qui m'interpèle...
A quel moment me posais-je cette question: " Mais où est maman ? depuis combien de temps ne l'ai-je pas vu au fait ? ".
Disparut Maman.
Mais ma nouvelle famille m'attendait. Car dans ma bulle, scotché à mon ordinateur et à fond dans l'électronique, j'étais devenu ce qu'Ils appelaient un EIP: enfant intellectuellement précoce. Et vu que mes tuteurs semblaient avoir abandonné toute responsabilité, pourquoi ne pas m'utiliser ?
En qualité donc d'enfant progige, pianotant avec plus d'aisance sur mon clavier de PC que Mozart ne l'aurait fait sur le sien, et hackant déjà plus vite que mon ombre, je fut employé par une société dont je ne sus jamais rien. C'est peut-être pour cela d'ailleurs que je suis toujours en vie...
Mais je ne restais qu'une poignée d'année en leur compagnie.
Je crois que ce furent le début de mes crises et mes fugues qui finirent par les lasser.
Peut-être en effet mes sautes d'humeurs sont elles plus importantes que je ne veuille bien l'admettre.
Ils m'envoyèrent, ou plutôt se débarassèrent de moi, dans un centre pour orphelins plus ou moins réputé... Mais je crois aussi que cela ne fit qu'empirer mes états.
Déjà, j'étais obligé de littéralement me droguer aux anti-allergiques, car l'établissement ne possédait pas d'installation adaptée à mon problème.
De plus, je ne me fit pas que des amis...
Je suis resté 5 ans là-bas.
En 5 années, 12 meurtres, 6 viols, 132 fugues et 23 tentatives de suicide, je pense qu'ils en ont eut marre de moi...
Alors ils m'ont relâché là.
A Thao.
Je prend ma dixième bouffée de ventoline et je tente de regarder les murs du bâtiment cachés par les hauts arbres.
Et franchement... je le sens pas...
