- Citation :
- Pour une meilleure compréhension la lecture de l'histoire avant le reste est fortement conseillée.
Age : 17 ans.
Sexe : Masculin.
Orientation sexuelle : Homosexuel (et puceau *ne savait pas où le caser*).
Problème : Narcoleptique.
Pouvoir : /
Manifestation du pouvoir : /
Apparence
Taille : 1m68.
Poids : 50 kg
Couleur des yeux : Bleu
Couleur des cheveux : Noir (teinture), Châtains (naturel).
Signes particuliers : Gueule de mort vivant et fringues noires en permanence.
Description détaillée :Un chouilla petit pour son âge -ceci dit il est constamment tassé sur lui même, ça ne se voit pas- et amaigrie d'une façon qui n'était pas dans un but esthétique et ça se voit. Dans le genre "trop mince", avec la plupart des os saillants (hanches, poignets, genoux, épaules et clavicule, colonne vertébrale), il faut vraiment chercher sur le ventre et l'intérieur des cuisses pour trouver un semblant de peau douce. Et ses "vêtements noirs" n'ont pas tendance à être des shorts moulants et des brassière donc, d'aspect général on le prend pour un fantôme, un zombie ou un gothique ayant dégénéré.
Ses cheveux noirs ont été teint pour lui donner la me^me couleur que sa mère, depuis quelques années, et il s'évertue à bien l'entretenir.
Sans nul doute qu'avec moins de névroses et quelques jours à bien manger et prendre soin de sa peau il serait plus séduisant, voir très, mais ce n'est absolument pas ce qui peut passer par la tête en le voyant (ce serait plutôt "celui là je veux pas être là le jour où il s'ouvrira les veines dans un couloir"). Un grand potentiel inexploité en résumé.
Psychique
Qualités :Ha. Euuh on va chercher... Si "sensible" est une qualité en voilà une, très à l'écoute des gens même quand ils ne disent rien (d'où une certaine aisance à parler aux murs dans tous les sens du terme. Il parle doucement et est fondamentalement bienveillant, bien que cette qualité soit tempérée par un manque d'intérêt à l'égard des autres faisant qu'il "oublie" de s'intéresser à comment vous avez pu vivre la mort de votre mère ou de votre cinquième chat.
Défauts :comme dit plus bas, une petit peu égo-centré, enfermé dans sa déprime et ses obsession, à tel point que vous pourrez difficilement lui ouvrir les yeux et lui faire trouver le fait de vivre heureux pour ses parents plus important que le fait de se tourmenter lui même pour expier sa faute. Oui il est un peu crétin mais il n'a que dix-septs ans alors on lui pardonne u_u il a le temps de changer ou de se suicider. Dnc bourré de névrose, persuadé d'avoir toujours raison mais dénué d'autorité (il y a juste des chances qu'il vous prenne pour un crétin profond si vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'il dit...).
Aime :Se flageller mentalement ? Il n'aime plus grand chose depuis son grand traumatisme, sinon ça date d'avant. Il aimait être dehors, discuter avec un groupe d'amis assez restreint, les caresses volées ça et là à ses amis garçons. Il aimait aussi lire des livres, regarder des films et écouter de la musique, comme tout le monde, préférait les plats épicés et affectionnait les soupes. Il appréciait la compagnie des filles et la préfère maintenant car elles sont plus compatissantes et n'essaient de le sortir de sa déprime de façon violente.
Aime pas :Les gens qui ont un point de vue différent de lui, il ne les déteste pas mais le monde serait plus simple si on ne le contredisait pas. Il n'aime pas les chiens et les chats, seulement "vrai animaux" c'est à dire ceux sauvages. Il n'aime pas non plus ceux qui parlent de son cas en faisant genre "je connais" ou encore "tu va te remuer ou je t'en colle une". Ceci dit quand il n'aime pas quelqu'un il le fuit plutôt que le dire.
Description détaillée :Depuis son arrivée à Thao il a développé une sorte de paranoïa ; en plus d'être persuadé qu'un autre évènement tragique va lui tomber du ciel au cours d'une crise, il est persuadé que chaque personne restant à ses côté finira un jour ou l'autre par l'abandonner à cause de ce qu'il pourrait bien dire. Moralité il déprime en silence maintenant, et quand il veut pleurer ne le fait pas devant les autres (on pourrait presque en faire un homme...).
Toujours à cause de ses crises il a développé une phobie du sommeil, qui s'est même étendue en peur de la nuit, et donc peur du noir. Oui avant il était normal. Donc autant dire que le soir est vécu dans un état de grand stress, que la nuit il est intenable et si on l'empêche de marcher pour rester éveiller, il rester assise sur sn lit, jambes repliés, et ouvre de grands yeux dans le noir en triturant ses mains, de quoi rendre quelqu'un complètement barge.
Au sortir de ses crises, après les quelques secondes de paralysies pouvant survenir il se retrouve à trembler comme une feuille et rester traumatisé, même s'il n'a fait que tomber par terre.
Histoire
L'histoire d'une vie commence par une conception. La sienne se fit au cours d'une journée chaude d'été, sur un lit dont on avait viré les draps pour l'occasion. Deux parents qui s'aimaient et qui lui parlaient à travers la parois maternelle pendant quelques mois. Un cerveau en devenir qui entendait beaucoup de "je t'aime".
Le petit garçon atterrit en braillant dans les bras d'une infirmière, avant de regagner ceux de sa mère. Des parents qui s'aimaient et qui regardaient leur petite merveille à eux. Sa mère était belle, il aura tout le temps d'y penser plus tard, et de s'accrocher à ses longs cheveux noirs. Son père lui avait des yeux bleu de ciel, quelques rides aux coin des yeux et un teint de sable doré, il dégageait une impression de force tranquille. Il aurait été acteur américain, dans les western Anoki lui aurait donné le rôle du vieux shérif intègre, à sa mère celui de la belle Indigène qui le faisait succomber. Il n'était pas si loin de la réalité ; l'étagère de son père était remplie de livres traitant du droit et menait un travail très lucratif au nom compliqué, et sa mère avait passé de longues heures assises dans le jardin avec lui, à lui parler de l'herbe et du reste, lui mettre les mains sur les yeux et le faire écouter.
Il était fils unique, comme on lui disait : "le fruit unique de notre amour". Sous entendu que c'était très condensé en lui. A bien y réfléchir Anoki ne s'était pourtant jamais senti de vocation divine, "être d'amour qui n'est qu'amour". L'adolescence le rendait un brin cynique. De son enfance lové dans les bras de sa mère, il avait développé un côté animiste. Rien de très grave, il parlait juste au objets, et ce n'était pas par trouble mental.
Il n'était pas égocentrique, juste occupé à se développer du mieux qui pouvait. Certes ce n'est qu'une nuance. Il vivait avec une petite dose d'angoisse ses premières émotions, ses premières petites amourettes. On aurait dit de lui qu'il était "sensible, très réceptif". Il avait commencé à dévier à quatorze ans, dans la glorieuses époques du collège. Premiers émois sexuels qui ne portaient pas dans la bonne direction. Ce n'était pas sa faute si, quand il y avait le malheur de voir une scène érotique dans un film, il aurait préféré se trouver à la place de la fille.
Il prit soin de ne jamais en parler.
Il eut une période un peu plus renfermé suite à ça, un peu plus "sombre" parce qu'il ne portait plus que du noir. Il s'éloigna un peu plus de ses parent à ce moment là. S'il avait su. Bref.
Jusqu'ici aucune crise. Rien. Un adolescent normal, dans une vie qui serait presque anormale de platitude. Au lycée il fit quelques crises en cours, mais ça n'alarma personne. Lui même mettait ça sur le compte de l'ennui et ne cherchait pas à savoir si c'était une maladie. Il était un peu insouciant.
Il eut une autre crise, de quelques secondes. Ca ce n'était pas très grave. Ce qui l'était plus c'est qu'il était au volant de la voiture. Avec ses parents, pour sa première conduite avec eux. Ils étaient monté tout sourire d'ailleurs, parce que selon les moniteurs, leur fils s'en sortait bien au volant. Quelques secondes d'inconscience c'est assez pour un accident. Son père devait être un peu trop fort pour la méfiance ou la prudence. Il ne s'était pas attaché et eut l'honneur de mourir sur le coup. Sa mère était dans le lit à côté du sien à l'hôpital. Même dans le coma elle brillait d'amour difus. Jusqu'à ce que des personnes habillées en blancs emmènent son lit ailleurs, et qu'on lui annonce son décès "de la suite de ses blessures".
C'est après qu'il sut que c'était une maladie. Ca arrangeait beaucoup de monde au niveau des responsabilités. Il n'était pas même pas au courant. Ses parents non plus. Ses parents étaient morts sans savoir que ce n'était pas sa faute, seulement celle de cette putain de maladie qui pouvait l'endormir n'importe quand.
Il resta un peu plus longtemps dans sa période "vêtements noirs". Chez sa tante, ses crises étaient plus fréquentes; de l'ordre de eux par semaine. Il fut une loque humaine pendant quelques semaines, complètement perdu dans le loin, plutôt dans ses pensées culpabilisatrice. Le déclic émotionnel ne se fit qu'après, où il demandait à sa tante de sécher les cours pour aller sur la tombe de ses parents tous les jours de la semaine. Là-bas il pleurait quatre heures sans discontinuer dans le pire des cas.
Il devint craintif, il devint surtout insomniaque, ce qui n'arrangea pas son état de nerfs, et sa condition physique. Il maigrit et ne sortit pour ainsi dire presque plus, son teint devint pâle, voire grisâtre à cause du manque de sommeil. Pour tout dire ça en devenait douloureux de le regarder.
Tellement enfermé dans sa névrose, il ne remarqua pas que sa tante devenait plus irritable, qu'elle prenait des antidépresseurs. En bref il ne savait pas qu'il lui usait les nerfs. La soeur de sa mère n'avait de mauvaises intention envers celui qui était à la fois "le fruit de l'amour de sa vie", "sa joie de vivre" et ces conneries qui devenaient ironiques maintenant qu'elle était morte, et qui restait en même temps son meurtrier sans préméditation. Idée qui ne faisait que l'effleurer de temps à autre.
Aussi une pension ! Une pension pour les gens à problèmes ! Elle s'en débarrassa aussi vite qu'elle put.
Anoki ne passa que quelques semaines à Thao, principalement enfermé dans sa chambre.
Note : Comme la narcolepsie peut intervenir n'importe quand, je ferais un lancer de dés à chaque post pour savoir s'il tombera ou pas.
