[Une petite remarque, avant d'entamer la fiche ^^" Je suis non-francophone de base, le français étant une langue étrangère que j'ai apprise, il se peut donc qu'il y a quelques syntaxes ou autres choses un peu bizarre et des fautes... j'espère cependant que cela n'est pas trop dérangeant.... *fait du RP aussi pour améliorer son français*]
Identité
Nom : Arsenio
Prénom : Tadzio-Alessandro
Surnom : Tadzio ou Tad pour ceux qui aime son premier prénom, Alex pour ceux qui préfère Alexandre
Age : 18
Sexe : homme
Orientation sexuelle : Bi
Problème : Il souffre d’un spleen poussé qui surprendrait même Baudelaire en personne. Source du problème ? Il réfléchit trop, sans doute, alors qu’il se trouvait dans un environnement peu favorable à des pensées positives
Pouvoir : /
Manifestation du pouvoir : /Apparence
Taille : 1m67
Poids : 56kg
Couleur des yeux : bleu sombre
Couleur des cheveux : noir profond
Signes particuliers : Il porte des lunettes car il souffre d’une vue très faible, avec -6 sur les deux yeux. Son oreille droite est percée et il y a porte une boucle d’oreille rouge.
Description détaillée : Tadzio est d’une apparence assez « passe partout », même il faisait parti de ces bénis qui étaient né beau. Né en Italie, son apparence est pour ainsi dire typique pour sa nationalité : Des cheveux et yeux sombres, seulement sa peau se distingue en étant légèrement pâle et démontre donc que quelque part dans sa famille s’était infiltré un peu de sang nordique une fois. Ses cheveux, d’un noir impec et cependant brillant quand les rayons de soleil viennent les chatouiller, lui cascadent en mèches irrégulières sur son visage. Lisses et soyeux, ils lui vont jusqu’au moitié dos. Parfois, il se prend la peine de les attacher en queue de cheval pour qu’ils ne viennent pas trop le gêner, même si parfois quelques mèches rebelles ne se laissaient pas dompter. Ses yeux, d’un bleu sombre, presque nocturne, sont souvent placides ou perdu dans un autre monde. Profonds, ils démontrent que Tadzio possède une âme sensible, peut-être même trop sensible pour ce monde de brut, qui a fini par abandonner de croire dans la bonne nature de l’homme, déçue, traumatisée, violentée. De loin, cependant, il peut paraître comme une statue de marbre, aussi belle que les œuvres antiques grecques, ce n’est qu’en s’approchant qu’on réalise qu’il s’agit d’un être vivant. Et d’ailleurs, cela le rendait tout de suite moins intéressant, qu’il était un être humain et non une statue grecque.
D’une taille plutôt petit pour un homme, cependant dans la moyenne pour ne pas paraître un nain, Tadzio est mince et assez peu viril, preuve qu’il fait parti des gens non sportifs qui préfèrent passer leur temps le nez fourré dans un livre quelconque. Il a l’air frêle, comme une poupée de porcelaine, et rassurez-vous, il l’est. Il a une santé un peu fragile.
Quelques personnes mêmes, s’amusent à qualifier le jeune homme comme « Le Tadzio du sud » en faisant référence au personnage du même nom dans le livre « La Mort à Venise » qui se caractérisait justement par sa beauté qui charmait tant Aschenbach, mais dans la version blonde.
Psychique
Qualités : Tadzio est réfléchi, il pense avant d’agir, prenant avec préférence la porte ouverte plutôt que de s’écraser la tête dans le mur à côté. Très sensible, il est doué pour l’écriture, surtout les poèmes. Il l’utilise ce don surtout pour évacuer ses sentiments en trop. Discret et timide, il est de nature gentille et honnête, même s’il a du mal à le montrer. S’il commence quelque chose, il essaie de le faire bien. Mais encore, faut-il qu’il commence quelque chose. Il est cultivé, il a lu beaucoup au cours de sa vie. Si vous avez réussi à faire de lui votre ami, vous pouvez être sûr qu’il va tout faire pour votre bien. Mais il ne s’ouvre pas rapidement…. Il est également patient. Très patient. En effet, il attend très peu de la vie à présent, il n’a aucune raison pour être pressé.
Défauts : Tadzio est, pour faire court et superficiel, un déprimé. Ceux qui se révoltent déjà au spleen de Baudelaire ne vont pas l’aimer. Le monde l’ennui énormément. Par son passé, toujours renié et mal aimé, il a fini par perdre toute confiance dans la réalité. Sa sensibilité ne l’aidait pas trop pour voir du positif dans la vie. Il aime bien certaines choses, mais souvent pas en relation avec les humains. Il est introverti, pas associable au point de renier les autres, mais assez pour faire rarement un pas en avant vers les autres. Il préfère également rester sur place et se plaindre de son sort plutôt que de se bouger et avancer pour en sortir. Au du moins, cela lui prend beaucoup du temps à faire un pas à l’avant. Par définition, il voit d’abord les mauvais côtés puis, il réfléchit de peut-être considérer les bons. Il ne parle pratiquement jamais.
Aime : Il aime la littérature et la nature. Il adore la nature même. Entouré du chant des oiseaux, du vent qui joue avec les feuilles d’arbres, il se sent plus calme et a l’impression d’accéder dans une vérité autre qui plane au-dessus de la vie réelle. Dans la littérature, c’est surtout la poésie qui l’attire, en premier lieu les poèmes du célèbre Baudelaire comme vous l’aviez sûrement compris, le seul, croit-il, qui le comprend ! Il se reconnaît soi-même dans les mots de Baudelaire. Il aime tout ce qui ne touche pas la réalité, ce qui permet de s’échapper de cette dernière. Il aime tous ce qui lui donne une impression d’une vérité autre pour laquelle sa vie d’ici-bas donne un sens. En effet, c’est dans le but d’atteindre cette vérité autre qu’il faut endurer la vie dans un corps éphémère et enchaîné. Du moins, il en est convaincu, pour cause, car c’est son seul argument pour ne pas s’être pendu jusqu’ici. Comme son idole Baudelaire, il a un penchant vers la sensualité. Mais pas bien méchant, mais assez pour apprécier homme et femme. Même si, à 18 ans, il n’a pas encore fait l’amour, il apprécie tout autant quelques récits érotiques ou suivre du regard une apparence charmante…
Ah, et il adore les fraises. Et le lait.
Aime pas : La vie d’ici-bas, plus précisément l’enferment de la vie d’ici-bas. Il se sent comme un oiseau dans la cage, une âme enfermée dans un corps éphémère qui ne peut pas déployer ses ailes et qui doit confronter, jour après jour, les futilités de la vie, tout en sachant qu’il y a quelque part, un monde meilleur, un vrai monde, avec un vrai sens. Il n’aime pas non plus les humains. Toujours renié, on se moquait de lui, sa famille ne le voulait pas, et il finissait par être envoyé dans Thao, oublié dès qu’il avait franchi le seuil de la maison. Enfin bref, la liste de ce qu’il n’aime pas est assez longue.
Description détaillée :Vous l’aviez compris, Tadzio est un garçon sensible, et au fond très prometteur. Mais son intelligence et sa sensibilité n’ont pas été source de bonheur, mais plutôt de malheur et de déstabilisation pour lui. En effet, n’est-il pas dit que seul les sots savaient se réjouir de la vie, car ils étaient trop stupides pour se casser la tête sur des problèmes ? Tadzio est l’inverse, il réfléchit trop à chaque problème, s’enfonçant dans des réflexions, des pensées et des philosophies que très peu de gens savent suivre. Au contraire, à l’entendre, ils abandonnent dès le début le déclarant déprimé. Déprimé… voilà un bon mot pour débuter, mais « Spleen » serait encore mieux. Le spleen, ou encore, dans le siècle des romantique « le mal du siècle ». Cette tendance à se sentir mal à l’aise, de ne pas avoir l’impression de trouver sa place ici-bas, d’être superflu, la victime de la vie et à se plaindre de son sort. Mais contrairement aux romantiques, ceux qui souffrent du spleen le font silencieusement. C’était une souffrance solitaire. Dans la douleur, on est seulement confronté avec soi-même.
Il est convaincu qu’il y a une vérité supérieure, éternelle et non tangible qui plane au-dessus de nous. Parfois elle a l’air si proche qu’il a l’impression qu’il suffit de tendre la main pour l’atteindre. Mais à chaque fois, son enveloppe éphémère l’en empêche. Il se sent comme l’albatros, l’oiseau qui se sent tellement à l’aise dans l’air mais qu’on retient prisonnier sur terre. Il sent les choses merveilleuse, mais le cadre autour de sa vie, le temps, son corps, etc, l’empêchent de pouvoir
Le qualifier de déprimé n’est pas faux, mais son maux est plus profond qu’une simple crise d’adolescence qui en a marre car les adultes se comportent comme des crétins et de la vie qui est pourrie. Non, il ne faut pas croire ça. Il voit dans la vie elle-même quelque chose de merveilleux, il adore la nature, voir même les rues de la cité de Rome, sa ville natale. Il aime bien s’asseoir dans un café et observer les gens. Il aime bien se balader dans les rues de la ville. Mais en même temps, cette ville l’agaçait, les gens l’agaçaient, l’ennuyaient. Paradoxal ? Mais depuis quand une âme humaine est-elle logique ?
Bref, Tadzio n’est pas réellement un déprimé. C’est une âme trop sensible ce qui la rend instable, tiraillée entre le bien et le mal de la vie, reconnaissant ces points forts, mais sentant lourdement le poids des chaînes qui le retient prisonniers. Trop lourdement.
Vous avez toujours du mal à le comprendre ? Rassurez-vous, c’est en parti pour cela qu’il s’est retrouvé à Thao ! Et pour finir beauté cette description qui ne fait que décrire assez brièvement les tourment du jeune garçon, on va caractériser la noirceur de son âme avec le poème « Spleen » de Baudelaire qui lui correspond assez bien, ce genre de poème où on a envie de se flinguer sur place après l’avoir lu :
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
— Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.