Iliana et Elle

Je suis plutôt une jolie fille. Ben quoi on peut bien s'envoyer des fleurs de temps en temps. Enfin bref, je suis assez petite, enfin je fais un mètre soixante ce qui est pas super grand il faut l'avouer, et comme je suis maigrichonne on me prend pour une faible mais c'est faux. Je suis en fait assez musclé et je m'entretiens en faisant beaucoup de sport, de la course notamment. Etant très endurante, j'aime beaucoup partir courir pendant une ou deux heures. voilà je crois que j'ai tout dis sur mon incroyable corps maintenant passons à mon sublime visage comment ça j'en fait trop ? Bref j'ai un visage fin assez allongé, encadré par de superbe cheveux roses et illuminé par deux grands yeux bleus. Je n'ai pas de particularité je suis assez banale en fait. Sauf que j'aime bien me faire remarquer en m'habillant de manière sexy. Des mini shorts des vêtement mettant me forme en valeur et des chaîne qui brillent pour attirer le regard etc...

Je dois vous donner mes qualité ? Vous m'en demandez beaucoup. Bah ma grande qualité c'est d'être serviable, où plutôt docile, je ne sais pas vraiment comment dire ça. Enfin ça veux dire que je fais ce qu'on me demande de faire tant que ça ne va pas contre mes principes. Je m'oppose rarement aux gens ça ne sert à rien. Sinon ben sinon qu'est ce que j'ai comme qualité ? C'est une question difficile ! Bah je suis ouverte, je vais naturellement vers les gens, c'est agréable de leur redonner le sourire, ma technique secrète c'est de toujours avoir le sourire et de les amener dans mes délires hyperactifs. Après je sais pas si ça vous va.

Non mais vous en avez pas marre de me poser des questions comme ça ,Si je vous parle de mes défaut vous voudrez plus m'approcher, mais bon on dirait que j'ai pas trop le choix non plus. Mon énorme défaut c'est que je suis lâche... Quand j'ai trop peur Elle prend ma place et fait de moi un monstre violent qui jouit de la douleur des autres. Je suis trop faible et Elle est trop violente, les contrastes réunit. A cause de toute ces mauvaises chose qu'Elle et moi avons faites, je suis assez cachottière, je n'aime pas qu'on essaye de me soigner, je deviens méchante quand on veux que je parle d'Elle. Vous n'avez rien à savoir sur Elle. Je cache cet aspect tordu de ma personnalité sous des défaut d'adolescente : une hyperactivité souvent lassante à trop forte dose et une insolence naturelle pour une fille de 16 ans et demi; Mais prenez pas peur, je suis une fille cool malgré tout vous pouvez me croire.

J'aime les garçons, et surtout j'aime plaire. Non ce qui me plaît c'est être désirée, en fait pour une fille avec un passé comme le mien, c'est jouissif de se sentir vivre, exister, c'est vraiment le pied. Sinon j'adore courir, je peux passer des heures dehors en train de courir sans but sans destination juste comme ça par envie. Pourtant un de mes plus grand plaisir est d'être allongé dans un lit douillet avec un bon livre et un peu de musique en bruit de fond, je n'ai besoin que de cela pour être heureuse, quoi que une présence masculine est toujours ou presque agréable dans ces cas ... mais là je m'égare. Au final comme je n'ai pas de passion je crois que j'ai dit les principales choses que j'aime enfin je crois. Si quelque chose me reviens je préviendrais.

J'aime pas l'alcool, c'est la chose que je déteste le plus, il à pourri ma vie pendant dix très longues années alors maintenant je dis stop. En plus ça n'a même pas réussi à tuer mon beau père, pourtant j'ai assez prié pour qu'il se plante en conduisant bourré, mais il faut croire que le bon dieu veille sur les co**ards. La deuxième chose sur la listes des trucs que je hais sont les gens qui me prennent pour une faible et essaie d'abuser de moi. Ils me prennent pour une buse, une naïve mais il ne savent pas ... il ne savent pas qu'Elle est là pour les punir ... Cela me console qu'elle les fasse souffrir en retour du mal qu'ils me font, mais cela n'atténue pas la haine que je ressens pour eux. Enfin le troisième truc qui m'insupporte est qu'on me considère comme une chose. Je l'ai supporter pendant dix ans, mais maintenant c'est fini, je ne laisserais jamais une telle horreur se reproduire. Après il y a plein de truc que je n'aime pas, comme les courgette mais je suis pas sure que ce soit intéressant de le dire. Finalement c'est plus simple de trouver des truc que j'aime pas j'ai fais une belle liste vous trouver pas ?

Pour me décrire psychologiquement parlant, il va falloir que je fasse deux description et ça ne me plaît pas vraiment. Enfin ce n'est pas grave au point ou j'en suis. Il n'y a pas grand chose à dire sur moi, je ne suis pas complexe comme fille. De l'extérieur j'ai toujours l'air gai, je m'agite dans tous les sens et je m'amuse, mais je suis en réalité extrêmement fragile, c'est pour cela que je suis docile; Un mot de trop et je suis désespéré, un geste de travers je suis détruite. En plus je suis lâche, alors même si on dirait que c'est moi qui la contrôle c'est l'inverse, le dominé dans notre couple c'est moi .. Elle est tellement plus complexe que moi.

Laisse moi leur expliquer ... Ce sera plus drôle.

Non c'est moi qui raconte. Elle me domine comme je viens de le dire; Sa violence la pousse à amener mon corps au bord le la fracture, c'est pour cela que je suis épuisée après une de ses crise. Seul la haine dirige ses actes, à part pour moi, Elle ne peux ressentir que de la haine pour les humain ou de l'indifférence. Mais si Elle à décider de vous haïr, vous êtes mal car elle va tout faire pour vous punir. Et même si je la retiens jusqu'au bout, Elle arrive toujours à ses fins. Et quand elle à finit de vous punir, c'est moi qu'elle reprend, le plus souvent elle me taillade les bras pour me rappeler que je suis la dominée. Mais je ne peux pas lui en vouloir c'est vrai que de nous deux c'est Elle le maître. Elle prend soin de moi et moi je veille à être discrète pour que toujours nous puissions rester ensemble. Nous sommes liées depuis toujours et nous le seront jusqu'à ce que la mort nous sépare !

Un an
...
Rien à Dire.

Trois ans
...
Rien à Dire.

A six ans, il a débarqué dans ma vie, ce beau père tyranique. J'ai mis longtemps à comprendre que c'était lui qui passait ma mère à tabac, que c'était pour me proteger qu'elle m'enfermait dans ce placard. C'est d'ailleurs dans ce placard que je l'ai rencontré ou créé c'est comme vous voulez, Elle, ma moitié, mon double, Elle n'a pas de nom, Elle n'est la que pour me protéger, pour veiller sur moi...

Non Elle pas encore, ce n'est pas le moment, pas encore attend encore. On doit devenir plus fortes toutes les deux.
Elle m'a toujours soutenue, dès l'instant ou je l'ai rencontré il n'a plus jamais pu me faire du mal. ses coups ne m'atteignaient plus, il me faisait mal mais je m'en fichais. Quand il a vu qu'il ne me détruisait plus, il a recommencé à la frapper, ma mère, cette créature encore plus faible que moi... Il nous à imposé sa loi, et cela à durer dix ans. Dix ans de torture ... Dix ans pendant lesquels Elle a dût attendre .. Dix ans où notre haine c'est accumulé... Dix longues années.

En dix ans on apprend beaucoup... moi j'ai appris à grandir toute seule. J'ai appris à laisser Elle punir les gens qui me faisait du mal. J'avais encore du contrôle sur ma moitié... Mais lui, il m'a provoqué, il a vraiment essayé de me faire du mal. L'appartement était vide, il était saoul, comme toujours. Il m'a attrapé et traîné dans sa chambre, il me répétait que tout allait bien se passer, que cela allait être notre secret. Il croyait que j'étais naïve, que je ne savais pas ce qu'il voulait faire. Il pensait que je ne savait pas me défendre... je le croyais aussi mais Elle ne m'avait pas oublié, elle tenait enfin une occasion de punir celui qui nous avait fais souffrir. Mais je ne voulais pas la laisser prendre le contrôle... Elle était violente et avait déjà fait souffrir des gens.

J'ai essayé de me battre, de résister, mais quand il a arraché les vêtements, j'ai lâché prise. J'avais eu du plaisir avec des hommes, il ne pouvait pas me prendre le plaisir que j'éprouvais avec les hommes qui était tellement différent de lui. Alors j'ai hurlé, hurlé de toute mes forces et j'ai baisser les bras. Elle savait quoi faire, comment me protéger.

Je savais que je devais lui obéir mais je n'ai pas réussis à détourner totalement mon attention de ce qu'Elle faisait. J'ai entendu ses cris, ses os craquer, j'ai sentis son sang chaud éclabousser mon corps totalement sous l'emprise de mon double, pendant un instant, un bref instant, j'ai même entendu battre son coeur, mais si faiblement... comme un bruit lointain. Puis soudainement tout es devenu silencieux tout c'est arrêter et à cet instant, j'ai sentit la jouissance d'elle exploser dans toute les cellules de mon corps. Nous étions devenues dangereuses. Très dangereuses.

Qui va arrivé ? Elle qu'est ce qui va m'arriver ? Elle où es tu ?
Ce jour là Elle est restée silencieuse pour la première fois en dix ans Elle n'était pas là pour me dire ce que je devais faire, pour me conseiller. Quand j'ai rouvert les yeux je n'ai pas compris où j'étais. Mais très vite, tout est devenu clair, j'était dans un centre psychiatrique. Ma mère avait compris, comment avait elle osé me dénoncer je n'en sait rien. Mais je comprenais enfin ce qu'Elle m'avait dit. Je devais être la victime car si je les laissait parler avec Elle, ils m'enfermerais ou essayerais de me sépare d'Elle et je ne le supporterais pas. J'allais nous sauver, j'allais disparaître, c'était la seule solution.
Bien évidement, il est très dur de s'échapper de ce genre de centre quand on à seize ans t demi et qu'on est une fille plutôt frêle. Mais moi j'avais d'autre armes, beaucoup plus efficace. J'avais remarqué dès le début que je lui plaisait bien à ce petit infirmier. Il devait avoir la vingtaine, un beau gosse un peu naïf. Je l'ai séduit, et comment dire cela... me suis vendue contre quelque information et un peu d'aide. Il m'a fallut quelque nuit avec lui pour qu'il accepte de me dire ce que je voulais savoir. C'est lui qui m'a dis qu'il connaissais un centre ou je pourrais vivre en paix. Il m'a aussi aidé intégrer ce centre et à m'enfuir de celui ou j'étais...
Quand je me suis retrouvé dehors, je l'ai retrouvé. Elle à recommencé à me parler. Nous étions de nouveau en sécurité. Mais je devais faire vite, je ne devais pas leur laisser une chance de nous rattraper. Alors je suis rentrer en courant chez moi. J'ai dût courir plusieurs kilomètres mais cela ne m'effrayais pas. Je le faisait pour notre bien. J'ai récupérer toute mes affaires et la moitié des économies que ma mère planquait dans le tiroir de sa cuisine et j'ai disparut, définitivement.
Maintenant, j'étais enfin arrivée à Thao, après un long, et pénible voyage, j'avais réussis à faire comme si je n'avais jamais exister tout en protégeant mon double et ma propre vie.