Une nouvelle venue dans la maison

La voiture avançait sur une route quasi déserte, le temps était bien long vers cette "maison" pensa-t-elle. On lui avait dit peu de choses sur l’endroit où on l’emmenait, quoi qu’il en soit elle s’en fichait, encore une fois elle finirait par s’enfuir et comme toujours on la retrouverait au bout d’un certain temps. La dernière fois dans l’établissement de redressement la jeune fille avait envoyé l’un de ses " camarade" à l'Hospital, celui-ci l’avais frappé alors que deux autre la tenais. Il se prenait pour un caïd, un orgueil aussi démesuré que se poids, mais les cerveaux de la taille d’un grain de sable. Elle l’avait mordu au nivaux du cou et lui avait arraché un bout de peau, par peur les deux compères l’avait lâché pour avertir les surveillant. Le jeune homme avait eu beaucoup de chance dans son malheur, elle avait manqué de peu sa jugulaire. Alicia avait du passer plusieurs jours en cellules avant qu’il ne décide de la changer d’établissement.

La jeune fille essayait tant bien que mal de se concentré sur les bandes blanches qui défilaient dehors, mais pour évité tout ennuis ils l’avaient tranquillisé. Ainsi les lignes ressemblais plus pour à une longue suite de serpentins, qui bien que lui donnant le mal de mer lui permettait de rester éveiller. Il était hors de question pour elle de se retrouver endormis au coté de gens qui lui était inconnues, d’autant plus qu’on lui avait menotté les poignets.

La voiture commença à ralentir, et entra dans une allée de gravier, Alicia compris qu’elle était bientôt arrivée à destination, un rapide coup d’œil vers le haut, la bâtisse ressemblait à toute maison de redressement qui se respecte. L’auto s’immobilisa et la jeune fille fit extirper de l’engin par les deux hommes qui la conduisaient. Ils lui retirèrent ses menottes et tous trois pénétrèrent dans l’établissement. Alicia bien que la prise des deux gorilles à ses coter la dérangeais ne voulais pas faire d’esclandre, elle aurait risqué de se faire remarquer et donc d’avoir des difficultés à s’enfuir. L’un des deux hommes alla prévenir de notre arrivée tandis que la jeune fille essayé tant bien que mal de rester debout.

Il était justement en train de recevoir le dossier de la nouvelle venue à l'accueil lorsqu'une grosse brute, typique des autres établissements carcéraux, était venu annoncer à la secrétaire qu'Alicia Nectoux était là, et qu'il fallait la prendre en charge tout de suite parce qu'ils n'avaient pas que ça à faire.
Avec un soupir agacé, Levnan avait réajusté ses lunettes de repos sur son nez et avait inspecté l'autre avec une pointe de mépris avant d'annoncer de sa voix douce et rauque qu'il allait se charger d'elle, si l'autre voulait bien le conduire jusqu'à elle.
Le regard du maton fut éloquent.

- Vous êtes sûr de pouvoir la matter ? C'est une vrai sauvage !

Dans les yeux brun du scientifique, le mépris se fit plus flagrant. Croyait-il vraiment qu'ils n'avaient pas l'habitude de ce genre d'enfants ? Ah ! Si seulement il savait quel genre de patients ils avaient ici... il ne se fierait pas à la minceur ascétique que présentait l'homme pour juger de sa capacité à gérer ce genre d'élément perturbateurs.
Sauvage et muette hein ?
Il avait vu pire.
Bien pire.
Son bras gauche en gardait encore les marques d'ailleurs.
Une profond entaille du poignet au coude, étroitement bandée depuis la vieille.

Son regard se posa sur la petite fille flamélique et visiblement shoutée jusqu'à l'os qui attendait dans le couloir en compagnie d'un autre gardien. Pas de bagages, un air négligé, les mains sâles... génial, ils lui avaient réellement refilé un animal.
Bon saaang... pourquoi fallait-il toujours qu'il tombe sur les patients les moins engageants lors de la corvée d'accueil ?

- Bon.

Il considéra de nouveau la fillette.

- Tu te sens capable de marcher ?

Patientant dans le couloir Alicia reprenait peu à peu ses esprits, la vue lui revenais correctement, mais c’est membres était toujours un peu engourdis. Les minutes passèrent la pression qu’exerçais le gorille sur son bras lui donnait des fourmis, elle remua légèrement le bras, il sera encore plus fort.

"Ne joue pas les malines avec moi, tu ne bouge pas."

Elle avait une furieuse envi de lui mettre son poing en pleine figure et le fixais avec haine, mais l’avantage est que la douleur l’aidais beaucoup. Elle entendit des bruits de pas venant dans leurs directions, elle tourna la tête vers les deux hommes et scrutât attentivement le "nouveau". Il ne ressemblait absolument pas au clicher d’un personnel de maison de redressement, des cheveux long, un air sérieux, une démarche assez souple, il semblais érudit, peu être un médecin pensa elle. Il s’approcha et lui parla, elle lui répondit d'un léger signe d’approbation de la tête, bien qu’elle ne soit pas en état de courir ou de sauter, marcher lui semblait parfaitement réalisable. Elle dégagea violement son bras de l’emprise de l’homme, elle ne le reverrait surement plus alors tant qu’à faire autant mettre les choses au clair maintenant. Alicia griffa le gorille à la joue gauche et vacilla légèrement, l’effet de la drogue n’avait pas totalement disparu, mais elle réussit malgré tout à rester debout, le fixant toujours avec haine en attendant de savoir où l’on allait l'emmenée. Le gorille quand à lui avait fait deux pas en arrière et saignais légèrement, il leva son bras pour riposter.

" Espèce de s…. "

Son collègue s’interposa entre les deux.

"Ça ne servirait à rien, fichons le camp d'ici le plus rapidement possible."

La gamine, qui se prénomait apparement Alicia (Mon Dieu, les adultes n'avaient réellement aucune pitié pour les enfants), avait répondu d'un léger hochement de tête un peu vague à sa question, et le scientifique s'était souvenu avec regret que le rapport la disait parfaitement muette... voilà qui lui promettait encore des heures folkloriques.
Mais POURQUOI se coltinait-il toujours ce genre de patients ?!
Chassant machinalement les lourdes mèches tombant sur ses épaules, l'homme avait concidéré la scène d'un air légèrement absent, comme s'il voyait cela tout les jours et que ça l'impatientait plus que ça le choquait ou le surprenait. Tandis que la gamine griffait la joue d'une des brutes, il prenait déjà mentalement note de ses pulsions et de son caractère, ainsi que de son étonnante résistance aux tranquilisants : vu la manière dont les deux gardiens la traitaient, en plus de la mise en garde de tout à l'heure, ils n'avaient pas dû y aller de main morte sur les médicaments. Hors elle ne venait pas d'assez loin pour que les effets se soient estompés d'eux-même...

*Intéressant...*

Laissant les deux hommes à leurs occupations, il sortit un ruban de velour bordeau de sa poche, noua ses cheveux sur sa nuque, ajusta ses lunettes et se permis un petit sourire moqueur en voyant les vigiles partir rapidement.
C'était tellement pitoyable cette peur qu'ils éprouvaient...
Ses yeux bruns se reposèrent sur l'enfant.

- Bien. Alicia, puisque tu peux marcher sans aide, je te propose de venir avec moi. Tu dois passer une visite médicale de routine, pour voir si tu es en bonne santé, recevoir quelques vêtements, puis être installée dans ta nouvelle résidence. C'est moi qui vait m'occuper de toi à partir de cet instant.

L'homme était complétement détendu, pas le moins du monde inquiété ou intimidé par cette jeune fille que l'on décrivait comme sauvage, et cette dernière devait très certainement le sentir. Avec un léger geste de la main, il l'invita à le suivre, traversant le hall pour ensuite prendre la direction de l'infirmerie, ne semblant pas faire spécialement attention à si elle le suivait ou non...

Elle observa avec attention l’homme s’attacher les cheveux puis remettre c’est lunettes, alors que la voiture de deux gorilles s’éloignait.

- Bien. Alicia, puisque tu peux marcher sans aide, je te propose de venir avec moi. Tu dois passer une visite médicale de routine, pour voir si tu es en bonne santé, recevoir quelques vêtements, puis être installée dans ta nouvelle résidence. C'est moi qui vais m'occuper de toi à partir de cet instant.

Arf ! Une visite médicale ! Plus aucun doute maintenant c’était bien un médecin, elle fit un pas en arrière d’un pas dégouter mais si elle ne le suivait pas elle serait incapable de s’enfuir maintenant, devant ses yeux le paysage était encore un peu trouble, et même si elle pouvait marcher courir et se cacher était autre chose. Pourtant elle ne pouvait accepter qu’on l’examine, encore des expériences, il en était hors de question !

De plus il était plein de dédain et n’était pas le moins de monde inquiet, se qui prouvais que l’on ne pouvait nullement lui faire confiance. Alicia fis un nouveaux pas en arrière pas très assuré par son manque d’équilibre du aux tranquillisants. Puis elle le vit lui faire un geste et lui tourné les talons pour se diriger vers un couloir. Sans cherchez plus à comprendre elle courut vers la porte d’entrer et sortit en trébuchant dehors pas très assurez, la jeune fille cherchait un coin de verdure où elle pourrait se planquer en attendant d’être plus en forme pour réellement partir de cette endroit. Les murs d’enceinte était très haut, trop haut pour être sauté et des barbelés était placer à son sommet il lui faudrait donc trouver un autre moyen, de plus ils devaient être surveillés…

*merde !*

Elle fit le tour de la bâtisse et se dirigea vers le parc en courant de façons peu assurer.

(Le parc)

» Qui veut bien acceuillir une tite nouvelle???